Kreatox est un nom qui peut paraître bizarre, trash, incompréhensible mais c’est surtout le mot qui résume pourquoi j’ai eu envie de faire ce métier.
Du coup il faut revenir un peu en arrière pour bien expliquer tout ça.
En 2004 je suis entré dans l’école AMTV de Bordeaux pour une formation en alternance d’Infographiste PAO. Cette formation professionnelle m’a permis d’acquérir un savoir faire graphique, logiciel et gestion de projet qui m’a été très utile pour débuter dans le métier. Au cours de cette année nous avions un projet individuel à concevoir entièrement du cahier des charges à la livraison du produit fini en passant par la conception graphique et la mise en page des contenus. Ce projet était UN MAGAZINE et libre à nous de choisir notre thème.
Pour moi ça sera donc Kreatox Magazine
Le magazine de la culture Graphique
Donc pendant une année entière (entre les cours et l’alternance en entreprise) j’ai donné mon maximum pour livrer un projet concret sur un sujet qui me tenait particulièrement à cœur : les arts graphiques. Du graffiti au streetart, du digital imaging à la 3D, du web au print, le tout assaisonné de news, de tutos et d’interviews. Comme un hommage à tous les acteurs du monde graphique qui m’influençaient et me donnait envie de progresser. A l’arrivée, le travail a payé puisque j’ai pu défendre mon projet devant un jury d’une dizaine de professionnels de l’imprimerie, du web et de la communication et décrocher un 19/20 et la place de major de la promo PAO 2004.
Depuis ce nom comme la passion du graphisme ne m’a pas quitté et même si j’ai souvent pensé à l’échanger contre quelque chose de plus « propre » et moins typé j’y suis resté fidèle et il me rappelle tous les jours les raisons qui m’ont poussé à faire ce métier.
Donc voici du fin fond d’un vieux disque dur une version numérique du Kreatox magazine, rappelez vous que cela date de 2004 et si les graphismes des artistes présentés dans ces pages ont bien vieillis, la mise en page elle n’est plus trop dans l’air du temps!
Naviguez simplement avec les flèches de votre clavier ou tournez les pages à l’aide de votre curseur.
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Voilà donc pour la petite histoire, il est clair que j’aurai rêvé de voir ce projet en kiosque mais il me manquait de l’expérience, des contacts et des fonds. C’est donc resté une expérience très formatrice et un beau souvenir. La version papier a été tirée à 4 exemplaires et deux d’entre eux sont restés à l’école donc il m’en reste deux et pour moi
ils sont collector!
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